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Le rôle des métadonnées dans les sciences

Évènement

Une fois par mois, le CaféScienti de la Station marine de Concarneau permet à un scientifique d’exposer son travail. A cette occasion, Yvan Le Bras a présenté les missions du Pôle national de données de biodiversité.

Que ce soit pour reproduire une expérience ou pour en enrichir de nouvelles, les données recueillies par les scientifiques ont vocation à être réemployées. Si leur stockage dans de grandes bases informatiques semble aujourd’hui faciliter leur réutilisation, un élément essentiel fait encore défaut : la conservation et l’accès aux informations sur les données, les métadonnées.

 

Métadonnées et reproductibilité

C’est dans cette optique que se déploient les activités de l’infrastructure de recherche « Pôle national de données de biodiversité » (PNDB). Pour qu’une donnée puisse être réutilisée, il faut que les informations sur son contenu ainsi que le contexte et la méthodologie utilisée pour la produire soient connues. Par exemple, le programme de sciences participatives « Objectif plancton » invite les plaisanciers à effectuer des prélèvements en mer, lesquels sont ensuite étudiés par les scientifiques de la Station. Afin que les données recueillies puissent être réemployées pour d’autres études, il faut que les informations sur les prélèvements soient renseignées (vitesse du bateau, profondeur du prélèvement, cadre du prélèvement : programme de sciences participatives, etc…). Il faut ensuite que ces métadonnées soient accessibles pour les chercheurs qui souhaiteraient utiliser les données brutes issues d’Objectif plancton.

 

Un outil pour les chercheurs

Le PNDB propose des dispositifs, tel que MetaShARK, qui permettent de formater les métadonnées et de les rendre accessibles. Sa démarche s’inscrit dans le mouvement de la science ouverte, qui vise à diffuser le plus largement possible les produits de la recherche scientifique. Durant cette première phase 2018-2022 de mise en place d’outils et services, le PNDB a permis de formater et de mettre à disposition certains jeux de données générés par les collègues de la Station marine de Concarneau comme Camille Leroux, Kévin Barré, Isabelle Le Viol et Christian Kerbiriou (Leroux et al. 2022).

 

Sous tutelle du Muséum

Le PNDB est une infrastructure pilotée par le Muséum National d’Histoire Naturelle dont la mise en œuvre se fait au sein de l’unité d’appui à la recherche PatriNat. Plusieurs membres de l’équipe opérationnelle sont hébergés à la Station marine de Concarneau, dont Yvan Le Bras, Elie Arnaud et Coline Royaux.