Sparus aurata (Linnaeus, 1578) a un corps argenté et une forme ovale. Elle est présente essentiellement sur les côtes de la mer Méditerranée et de l'Atlantique nord est, du Sénégal à l'Irlande où elle est considérée comme rare.
On utilise l'orthographe dorade pour les autres espèces de dorade (grise et rose par exemple).
Fiche d'identité
Actinoptérygiens
Perciformes
Sparidae
Sparus
aurata
50cm en moyenne
Espèce côtière que l'on retrouve dans les herbiers, les fonds sableux et rocheux
Mollusques, crustacés, échinordermes, poissons
Mode de vie
Espèce hermaphrodite protandre, les individus sont d'abord mâles (de 1 à 2 ans) puis deviennent femelles à partir de 2-3 ans. Il s'agit d'une espèce euryhaline et eurytherme, ce qui lui permet de réaliser des migrations entre les lagunes côtières et la mer, migrations en lien avec la reproduction. Les individus se reproduisent en mer puis les juvéniles rentrent dans les étangs, estuaires ou lagunes pour se nourrir et grandir.
Signes distinctifs
Elle se distingue par une tache dorée entre les deux yeux et des reflets rouges sur les opercules.
Anecdote
Le régime carnivore de ce grand prédateur est essentiellement lié au développement de sa dentition qui devient très proéminente à l'état adulte, comme le montre la mâchoire présentée dans l'exposition "Spécimens" au Marinarium. Durant l'été 2014, des pertes considérables sur des parcs conchylicoles bretons ont été observées et reliées directement à la plus forte abondance des daurades royales en limite nord de répartition, en lien avec le changement global. En effet, avec le réchauffement des eaux, la limite nord de répartition de cette espèce tend à remonter encore plus vers le nord. Les populations de daurade royale tendent à se multiplier dans cette zone. Quoi de mieux que des parcs à moules ou à huîtres pour venir se nourrir !