L’Aurélie, Aurelia aurita (Linnaeus, 1758), est une espèce de méduse appartenant au plancton temporaire, qui vit une partie de sa vie fixée au substrat sous forme « polype ». On la retrouve dans tous les océans, allant des côtes européennes aux côtes australiennes, en passant par le continent américain et le Japon.
Fiche d'identité
Scyphozoaires
Séméostomes
Ulmaridés
Aurelia
aurita
entre 2 à 40cm de diamètre
en eaux libres à faible profondeur pour la phase « méduse », accrochée aux surfaces dures pour la phase « polype ».
microzooplancton.
Non évalué.
Mode de vie
Cette méduse fait partie du plancton temporaire, englobant tous les organismes qui dérivent avec les courants pendant une partie de leur vie. On la retrouve généralement entre la surface et 3 mètres de profondeur, dans toutes les mers du monde et à proximité des côtes.
Après la reproduction, les œufs s’attachent aux bras buccaux. En quelques jours, l’œuf évolue en larve (stade planula) qui se fixe ensuite à un substrat dur (stade polype). Après la strobilation du polype, celui-ci se divise en plusieurs jeunes méduses (stade éphyrule), qui grandissent jusqu’à devenir des méduses adultes.
Signes distinctifs
L’ombrelle transparente révèle quatre gonades en forme de fer à cheval. Elle est ornée à sa périphérie d'environ un millier de fines tentacules marginales attachées. La bouche est située en face ventrale et est entourée de quatre bras buccaux, creusés d’une gouttière alimentaire. De l’estomac rayonnent plusieurs canaux radiaires qui transportent les produits de la digestion.
Anecdote
Le corps de la méduse est composé à 98% d’eau, contre 65% chez l’homme. Cela implique qu’elle n’a ni cerveau, ni squelette et ni poumons. La respiration se fait à travers la peau.